Jamais sans mon crédit manager:

 
 
 


Chaque année en Europe, les retards de paiement génèrent 90 milliards d’euros de dettes exigibles et 10.8 milliards d’intérêts perdus.

Face à cela, le crédit manager occupe désormais une position stratégique dans l’entreprise.

Dans la plupart des pays industrialisés, 25% des faillites et problèmes de trésorerie sont dus à la mauvaise gestion poste client. Chaque année en Europe, les retards de paiement génèrent 90 milliards d’intérêts perdus. Au Maroc, la situation est aussi alarmante sinon plus grave.
Face à ce la, le management ou la gestion des crédits clients est devenu un des piliers centraux de l’organisation des entreprises. Cette fonction nécessite au préalable un personnel compétent et disponible, un système d'information fiable et adapte, une procédure efficace, ferme et souple et des contrats rigoureux. Tel a été le thème développé lors de la rencontre organisée la semaine dernière en partenariat entre Polyfinance et I'AMPER (association marocaine professionnelle des établissements de recouvrement).
Dans les entreprises qui en sont dotées, le crédit manager occupe désormais une position stratégique entre la direction financière et la direction commerciale. II aide les vendeurs à atteindre leurs objectifs, tout en protégeant les intérêts financiers de l'entreprise.
Pour Jean-Claude Asfour, consultant en créditmanagement international, le crédit client concerne la gestion du poste client qui n'est pas suffisamment maîtrisée. "Les commerciaux dans les entreprises accordent des délais de paiement et par la même mettent l'entreprise en péril. Il s'agit soit des retards de paiement engendrant des problèmes de trésorerie, soit l'entreprise cliente fait faillite et c'est donc une perte définitive de la somme due", ajoute-t-il.
Selon ce consultant, une maîtrise en amont est nécessaire, basée sur l'appréciation de la solvabilité de l'entreprise.
Ainsi, l'étude des états de synthèse et des documents donnant une image fiable et réelle de l'entreprise est préconisée. C'est à partir de la que l'entité peut décider du plafond de crédit qu'elle accordera à son client et dans lequel elle s'apprête à s'engager. Il faut aussi qu'elle choisisse des moyens de paiement qui soient suffisamment sécurisés.
C'est la partie préventive de la gestion du crédit client. Vient ensuite l'étape du suivi. L'entreprise doit faire en sorte que son client paie à l'échéance et pour cela des outils d'information fiables doivent être mis en place. Ceci est d'autant plus important qu'il faut faire attention à ne pas relancer des clients qui se sont déjà acquittés de leur facture, ou encore d'en oublier d'autres en cessation de paiement depuis un moment", insiste Ie consultant français. C'est donc une organisation rigoureuse qui est exigée dans le suivi des opérations de l'entreprise.

Si le client ne respecte pas ses engagements, l'entreprise doit être en mesure de (réagir rapidement. Une relance doit s'effectuer dans les plus bref délais, afin de s’enquérir la cause de l’arrêt ou de le retard de paiement. « A ce stade de l’opération, il faut faire preuve d’efficacité et décider tout aussi rapidement de la position à prendre, en l’occurrence engager ou non des poursuites judiciaires », insiste Asfour.

Houda BENBOUYA

  Presse:  

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