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ans une affaire d'impayés, la justice met en |
moyenne 5 à 6 années
pour donner un jugement.
Et encore ! L’exécution du jugement est une autre paire de manches. Les renards avises trouvent mille et une façon de la contourner. Ces dernières années, les plus malintentionnés recourent a ce qu’on appelle les <<dérives légales>>.pour échapper a leurs créanciers, ils déclarent leurs créanciers, ils déclarent leurs sociétés
En faillite ou les mettent en redressement judiciaire.
Les créanciers ne trouvent alors que des miettes à se partager. <<Prés de 50% des mises en faillite ou en redressement judicaire sont voulues>>, affirme Abdel-haï lazrak. DG de capital Service et Conseil, cabinet spécialisé en recouvrement de créances et crédit management.
Prévention
Avant toute opération impliquant un crédit, il est impératif de tester la bonne foi du client potentiel et de réunir un maximum d’informations sur lui .par exemple, sa situation financière, son secteur d’activité, la structure de son entreprise, ses locaux, etc.la nouvelle centrale de risque (Crédit Bureau) qui sera mise en place très bientôt, née d’une collaboration entre Bank AL-Maghreb |
Abdelhai lazrak ,DG de
Capital Service et Conseil |
et Le groupe Experian, sera une véritable mine d’or d’information .elle enregistrera tous les incidents de paiement pour toutes les catégories de crédit, et sera accessible a tout le monde.
Par ailleurs ,le contrat de vente doit contenir toutes les clauses indispensable, notamment celles relatives aux modalités de paiement, aux litiges éventuels, au défaut de paiement et au tribunal compétent .rien ne doit être laisse au hasard .le créancier a aussi le droit de prévoir des pénalités ou intérêts de retard .pour plus d’ assurance.il peut même exiger une garantie ,genre une hypothèque ou un nantissement sur fonds de commerce .ou encor demander une caution d’un parent ou d’un proche qui serait en mesure de payer en cas de défaillance du débiteur.
La condition général es de vente doivent en outre être respectées .aucune marchandise no doit sortir du stock sans réception d’un bon commande (BC) dument signé et cacheté par |
Un responsable commercial .la livraison ,quant a elle ,doit être accompagnée d’un bon de livraison a retourner au créancier ,signe et cachète par la même personne qui a signe le BC. C’est la preuve que la marchandise a bel et bien été livrée, indispensable pour un recours en justice.
Suivi
En attendant l’échéance de paiement ,le créancier a intérêt a être a l’affut de toutes les informations relatives a son débiteur (problème de trésorerie ,production anéantie ,etc.),et le relancer régulièrement .au moindre problème ,il peut exiger paiement avent l’échéance prévue .Au Maroc ,on estime que 25 a30% des mises en faillite ou en redressement judiciaire sont dues aux impayés ou a la mouvais gestion du poste client .l’enjeu est donc de taille .d’autant plus que prés de 95% du tissu productif est constitue de PME ,prêtes a tomber en cessation de paiement a n’importe quel moment .les raison |
Ne manquent pas : étroitesse de la marche, concurance acharnée, management approximatif, de l’entrepreneur et celui de l’entreprise …. «Et j’en passe ! ».Par ailleurs, sachez que pour récupérer une somme perdue de 50.000 DH, pour une marge réalisée 5%, il faut compter un chiffre d’affaires supplémentaire de pas mois de 500.000 DH
Action
Si le constat du non –paiement est définitif, il est vivement conseillé de recourir a la justice le plus rapidement possible ,muni de toutes les pièces justificatives .plus on retard les procédure ,mois on a de chances de recouvrir son du .il ne faut surtout pas laisser de répit au client défaillant .car il n’a sans doute pas les moyens de régler tous de fournisseur. « c’est celui qui se montrera le plus insistant et qui déploiera les grands moyens qui sera servi en premier »,assure Lazrak
Ahlam NAZIH |